[Terminé] Quand tout s'écroule

Ouai mais je te signal que ...
tu as mis Bill
un membre de la famille ,
un ex
une ex ...

avec tout ca , comment ne pas tomber dessus ?

mdr

bon ben je suis gentille et j'ai rien d'autre a faire , et faut que je e=me change les idées donc suite dans 2 minutes <3

Pour toi .
toi qui est toujours la <3



« Félicitations ordure, t’as eu ton bac - si jamais ça a de l’importance pour toi, si jamais tu y penses encore dans ta saloperie de cerveau qui visiblement s’est amusé à nous occulter tous - Attends, tiens, je ne sais même pas si tu te souviens… T’as dix-huit ans maintenant ! Si, je te jure ! Ou peut-être que tu l’as fêté avec tes nouveaux amis ? Nous on a juste pensé que t’étais mort, même si personne ne retrouvait ton corps.
- Vous avez cherché ?
- MAIS TU CROYAIS QUOI, ANA-TOLE ? QU’ON ALLAIT S’EN FOUTRE COMME DE NOS PREMIERES COUCHES CULOTTES ?
- …
- …
- Pour être tout à fait honnête, c’est vrai que je n’ai pas pensé une seule seconde à ce que vous pourriez bien faire.
- ET TU OSES ME LE DIRE ?
- J’ose.
- … Je pourrais te tuer, je pourrais te tuer si j’en avais la force. Ça fait deux putain de mois, une connerie de semaine et quatre jours que plus personne ne t’a vu, tu t’en rends compte ?
- Excuse-moi, mais j’ai autre chose à penser.
- … Tu croyais vraiment qu’on allait t’oublier comme si tu n’avais jamais existé ?
- Peut-être.
- …
- …
- MAIS C’EST PAS POSSIBLE D’ÊTRE AUSSI CON BORDEL !
- … ?
- ON T’AIME, peut-être que tu t’en balances mais ON T’AIME ! »


Ah, merde. Alors c’était possible, en fin de compte.

:')

Sale gosse quand même, 14 ans et il frappe et engueule son grand frère U_U

Mais voilà de quoi il ouvrir les yeux à l'autre ahuri <3 <3

maisheuuu.
n'insulte pas mon petit Ana Chéri x)




Il a quitté la pièce d’un coup et je me suis senti diablement seul, à en comprendre ce que voulait vraiment dire cet adjectif qu’on utilise à tout bout de champ. J’ai posé ma maudite valisette sur mon lit et j’ai déballé mes affaires comme un automate. Je ne savais pas ce que je voulais, je ne le savais plus. L’amour de Bill ou le sourire de Fred quand on était gosses et que je poussais la maudite balançoire où il avait posé ses fesses, Bill en moi ou vivre encore un peu comme avant.


Je ne me voyais pas d’avenir, je ne me voyais que solitude. Bill ne pouvait pas me rendre mes sentiments, pas comme je le faisais en tout cas, et j’avais blessé Fred trop profondément pour pouvoir jamais être pardonné. J’étais passé à côté de tout et je n’avais aucun regret. Au bout du chemin, qu’aurait-il pu y avoir d’autre que la solitude, dans ses conditions ?


Je me sentais de trop, même si les derniers mots qui résonnaient dans mes oreilles restaient des mots d’amour, je trouvais l’air amer dans mes poumons et j’avais le vertige, soudainement, de ne plus savoir où étaient les bras si doux de Julie et ceux si anguleux de Marine. Plus que Bill, plus que Tom, plus que Georg, plus que Gustav, plus que cette maison terrible, plus que ce petit appartement, plus que mes parents, plus que Fred, je me sentais perdu sans elles.


Mon cœur s’embrouille à trop mourir de souvenirs.



Je suis sorti avec l’envie de me vider l’esprit. Je suis allé sur le pont le plus proche, je me suis penché sur la Seine qui était si belle dans ses ondulations éternelles qu’elle me donnait envie de pleurer comme un môme. Avais-je seulement de la valeur, moi minable, moi qui n’étais pas achevé ? Je suis passé de l’autre côté de la barrière pour entrapercevoir les limites de la mort. Non pas qu’elle m’attirait, non pas que j’ai eu envie de quoi que ce soit. J’ai fait ça à l’instinct, me retenant par l’arrière à l’acier des barreaux, tombant de l’autre. Il aurait suffit d’un instant de relâchement et je faisais le grand plongeon, j’étais loin de le réalisé, dans un état second.

j’avais le vertige, soudainement, de ne plus savoir où étaient les bras si doux de Julie



Il est mignon ce petit gars MDR

Non, sans déconner... Je l'insulte pas... Il est si... Attachant... J'ai mal pour lui <3 <3 <3

J'aiiiiiime <3
Naan il sautera pas... J'espère...

MAGNIFIQUE <3

Pauvre Fred... Lui ausis il me fait de la peine... Peut être même plus qu'Ana...

Hey t'as v , Ana il a pas sauter ^^

peut etre aurait il du ?


Fred il souffre aussi .
Je n'sais pas si c'est plsu qu'Ana ...
mais il souffre ...


Et t'as pas pitier pour les autres ?
je sais pas Bill par exemple xD



Suite dans quelques minutes <3



Mj'ai oublier de te dire :
Merci <3
Merci pour tout <3

C'est merveilleux j'ai tout rattrapée, dsl j'étais occupée donc pouvais pas lire. Bref c'est grandiose tout simplement
Suite kim !!

t'en fais pas Marine =D
je comprend .=D
<3


Mhh Merci <3




Angel et moi, on s’est vus souvent à partir de ce jour-là. Finalement il avait fallu qu’on se sépare pour mieux se retrouver, je suppose. Je l’aidais à faire ses devoirs, il venait quand la pression devenait trop forte à la maison, il me présentait ses petites amies auxquelles il voulait éviter l’enfer de notre famille.


J’ai commencé des études pour reprendre l’entreprise de mon père. Ça a été une décision difficile à prendre, mais je savais que c’était le seul moyen pour qu’Angel puisse vivre sa vie sans s’inquiéter, qu’il puisse faire ce qu’il aimait vraiment. Je me foutais bien de savoir si j’allais être heureux ou pas, ça me semblait secondaire. Et faire passer son existence avant la mienne me semblait être le vrai comportement d’un grand frère. J’allais être l’homme que mon père avait souhaité à ma venue au monde, et Angel serait libre.


Après ça, ma vie est devenue monotone. Je ne le regrettais pas, mais les souvenirs de ces six personnes qui avaient fait vibrer mon cœur me semblait être une chose complètement folle, à mesure que les mois passaient. Celui que j’étais devenu avait des priorités différentes, et ne comprenais plus comment j’avais pu tout foutre en l’air pour un mec qui ne pouvait même pas répondre à mes sentiments.


Je n’étais pas malheureux, peut-être pas véritablement heureux non plus c’est vrai, mais Angel l’était et c’était tout ce qui comptait. Je n’avais pas grand-chose d’autre à souhaiter, rien de plus à espérer. Sûrement que vous trouverez ça triste, je ne crois pas que ça l’ait réellement été. J’étais en suspens, sur le fil incertain d’une existence bancale. Je colmatais les vides comme je le pouvais et ce n’était pas si mal, vous savez. Ne me regardez pas avec pitié, car vous n’êtes sûrement pas mieux lotis que je l’étais à cette époque.



Avec le temps, va, tout s’en va…
Et c’est peut-être la vie que je vais oublier, Marine.

LEO FERRE <3
Ahem pardon, pulsion U_U

Ben... Non... Comme tu le vois, j'ai pas de pitié pour les autres x)
Il n'y a pas a en avoir.
Bill s'est l'arroseur arrosé. Il s'est perdu dans son propre jeu.

Mais je suis contente de voir qu'Ana s'en sort, lui <3

Magnifique Kim!!! J'aimerais savoir où est passée Marine quand même !!!! Ainsi que les autres donc suite !!!

Non mais c'est pas gentil pour les autres xD


Marine : ben les autres ils sont rentré chez eux xD
Oui Oui ils sont rentré chez eux .




Avec le temps, va, tout s’en va…
Et c’est peut-être la vie que je vais oublier, Marine.


Pourtant, je sentais l’échéance arriver. Je percevais déjà le lever de rideau, lointain mais inévitable. On avait dit qu’on se retrouverait, on le savait, on ne pouvait pas vivre les uns dans les autres, après s’être trouvés, comment aurions-pu nous perdre ? J’ai imaginé la scène des retrouvailles des millions de fois, pendant tout ce temps perdu, gagné, ce temps sans eux, sans elle. J’aurais pu rêver de beaucoup de choses, mais certainement pas de l’absurdité de ce moment qui m’est restée gravée dans la mémoire.


Il y en a eu à profusion, des jours de facs et d’Angel, des jours à essayer de se rappeler sans arriver à comprendre, des jours lents et longs, des jours que vous dénigreriez peut-être mais que j’ai vécus quoiqu’on en dise. Il y en a tellement eu que j’ai bien pensé, avec désillusion, qu’il y en aurait jusqu’à la fin de ma vie, des jours passés sans saisir ses envies, sans parvenir à écouter son cœur. Je me trompais, mais il a encore fallu attendre longtemps pour que je puisse m’en apercevoir.


De ces mois je ne me souviens que de cet état quasi végétatif émotionnellement, et pourtant je me rappelle aussi des arcs-en-ciel de joie quand Angel sonnait à ma porte, des flirts sucré-salé sur les bancs de l’amphithéâtre, des blagues échangées avec quelques amis. Non, cela n’a pas été une époque triste, mais il me manquait quelque chose, c’est évident.


On m’appelait enfin Ana, à présent, même mes parents. Mes parents qui avaient décidés de passer quelques mois en France."Ana" n’avait rien de féminin quand tout le monde se mettait à le dire, c’était juste mon nom, c’était normal. En réalité, il n’y avait qu’une bouche qui devait le prononcer pour me rendre vivant. Vous pourriez croire que je parle de Bill, mais c’est faux.


Je pense qu’irrémédiablement, les humains changent. Si j'en ai fait les frais, j’y ai aussi gagné beaucoup. Il ne se passait certainement pas grande chose d’intéressant en ces temps-là, mais ce qui est arrivé après valait bien deux ou trois éternités.

Croyez-moi.


<3

Ah oki ils sont rentrés. Ana revit enfin je crois !!! lOl
Suite kimi stp !!!
c'est tellement beau !!

=']
Oui ils sont rentré

Suite kim stp !!!!!!

heu
oui oui attent 2 minutes <3

<3 <3 <3 <3

Cette partie est énorme !
Je sias pas comment tu fais, pour te mettre si bien à leur place...
J'aurais pu mettre ma main à couper que cette interview était vrais *_*

<3

Exactement la même réaction que Julie, si je n'avais pas sû que c'était ta fic on aura dit une véritable interview je te jure.

Bref suite c'est tellement beau !!!

Mais non ,m ais non ,
arreter de raconter n'importe quoi .

POV Julie

J’ai refermé la page internet aussi tôt que j’ai eu fini de lire. Mon Dieu, ça datait d’une semaine, ils devaient déjà être en France, ils devaient déjà être en train de nous chercher. J’avais l’impression d’entendre une cloche sonner au fond de ma tête, à l’Eglise là-bas, posée au bord de la falaise et prête à basculer dans le vide et l’oubli, dans cette maison de ce Dieu incertain qui connaissait enfin son heure de gloire, Alléluia, et dans ma religion de l’espoir ce jour devenait jour de fête, à jamais. Hosannah, l’avenir existe. Hosannah, la guérison est toujours là au bout du calvaire.


Je n’ai pas réfléchi plus longtemps, j’ai pris un sac et fourré quelques affaires dedans, je suis sortie de la maison en trombe, j’ai couru comme une demeurée dans les rues où les passants s’affairaient à vivre leurs petites existences sans importances, je bousculais les ménagères et trébuchais sur les chiens, continuant ma route à coups de pardon je suis pressée. J’y croyais dur comme fer sans le vouloir, je n’avais pas peur de retomber je ne pensais qu’à mes deux jambes qui engloutissaient les mètres, les kilomètres, et puis plus rien.


C’était la rue où je l’avais rencontré et il était là, posé sur une de ces barrières qui empêchent les voitures de stationner, regardant le ciel d’un air absent, mais pas vide, seulement parti ailleurs. Le brouhaha que j’ai fait en arrivant, avec mes pieds qui claquait par terre et mon sac qui me tapait dans le dos, l’a fait se tourner vers moi et je n’ai pas très bien compris ce qui arrivait.


Il était devant moi, à trois malheureux pas maintenant et soudain ses lèvres ont prononcé quelques mots, invraisemblables, chaotiquement savoureux, des mots qui faisaient prendre tout leur sens à ces mois de misère passés sans lui et soudain ses lèvres ont prononcé ces mots-là, terribles et magnifiques à la fois, tendres et sauvages, soudain ses lèvres ont prononcé ces mots et je n’étais pas sûre d’avoir bien entendu finalement.


« Et si on faisait l’amour ? »


Je ne t’avouerai jamais que ce qui coulait sur mes joues était bien des larmes.
Jamais.

C'est génial ma puce, je veux la suite stp !!!!

C'est... Waouu <3
Magnifique, sublime, grandiose <3
Comme toujours... =')

C'est dingue, comment Elle* est restée accrochée... A courir comme une detarée dans la rue, juste pour les rejoindre... ALors que ce n'est peut être pas le cas des autres...

Je me demande en particulier qui est cette personne qui lui propose cette romantique activitée xDD

<3

Non mais je me devait que ca soit cette personne .
réfléchis je suis sur que tu trouvera xD
désolé de te décevoir , mais tu ne va pas savoir ca tout de suite ^^.


Merci les filles <3

POV Ana

Quand je l’ai vu je lui ai tout de suite trouvé un air paumé, alors que les filles à côté de moi se pâmaient devant en minaudant, même s’il ne leur accordait pas un seul regard. Cet homme sans parapluie et trempé jusqu’aux os me semblait simplement désespéré, au pied du mur. J’ai pensé qu’il était un de ces maris quittés inconsolables, qui pensent que la pluie va les aider à faire glisser leur mal le long de leur peau, sans parvenir à se guérir, puis j’ai vu qu’il ne pleurait pas. Il avait la mine suicidaire, certes, mais il ne pleurait pas.



C’était dans une rue pas si éloignée que ça de mon université, ça grouillait d’étudiantes écervelées, de celles qui gloussent pour un oui ou pour un non et qui dandinent leurs fesses moulées dans leurs pantalons slims. Les cours principaux étaient finis, tout le monde était sorti en masse, ça faisait un bordel de parapluies multicolores, le temps était tellement aux larmes les derniers temps que personne ne s’en séparait plus jamais, préparé à se recevoir une bonne saucée. Sauf lui, au beau milieu de cette marre de plastique noir éclatée de quelques touches égayées. Sauf lui, et ses cheveux lui collaient au visage comme une seconde peau.


Je ne sais plus exactement comment j’en suis venu à lui adresser la parole, peut-être qu’il m’attirait, peut-être qu’il y avait quelque chose en lui qui agissait sur moi comme un aimant, sûrement que je reconnaissais en lui le souvenir lointain de ces moments qu’on n’oublie pas. Toujours est-il que d’une façon ou d’une autre, nous sommes allés prendre un café je ne sais plus trop où, et que je n’ai pas eu d’autres choix que de voir tout ce à quoi j’avais tourné le dos me prendre soudainement toute ma raison et ma détermination.


Au début, on ne savait pas trop quoi se raconter, à vrai dire il y avait une sacrée différence d’âge entre nous, ce n’était pas comme si on avait pu être amis, par hasard, à la crèche ou ailleurs. Nous étions de simples étrangers, partageant un instant de nos vies sans importance comme un donne un centime au gars qui fait la manche dans le métro le mercredi matin à sept heure quatorze. J’avais eu pitié de lui, mais je n’avais rien à lui raconter pour l’égayer et je n’avais aucune envie de connaître ses peines, que je croyais de cœur.


C’est vrai, ça ne me faisait ni chaud ni froid de savoir qu’elle était partie avec un homme plus ou moins jeune que lui, qu’elle l’avait trompé auparavant déjà, - la salope comme elle a pu me faire ça tu te rends compte ? -, ou quoique ce soit. Pourtant, sans que je ne lui demande rien, il s’est mis à vider son sac de tout le malheur qui lui pesait sur les épaules en sirotant son café crème, et ce n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais.

<3 <3 <3 <3 <3

x10.000 =')

Mon dieu, qu'est ce que j'aime tu sais? <3