[Terminé] Quand tout s'écroule

La suite, tilteplé <3 <3 <3

Retour à l'envoyeur... Le retour de tout ce qu'elle a refoulé face à lui... C'est... Génial. =')

=']
retour a l'envoyeur <3
Oui
<3




0 Gustav°+£


On les entendait s'insulter, se reprocher le moindre déplacement, le moindre mot, vidé son sac sur l'autre et mon Dieu, c'était toujours le même refrain. Et viens par là que j'te crache à la gueule toutes tes absences, et viens par ici que j'te crache à la gueule tout mon amour. On avait fini par s'y habituer avec Georg, tout en sachant que s'habituer ne signifiait pas supporter, bien entendu. Et bas-y qu'ils nous déchiraient les tympans et leurs coeurs en même temps, et vas-y qu'ils s'entre-tuaient en nous faisant plonger avec eux.
Mais ce soir-là, une des seules choses différentes était ce cri, le cri. Un cris de détresse qui avait précédé un silence bien mystérieux pour nous, qui étions dans nos chambres. Le plus effrayant dans cette histoire, c'est que le cri était bien trop aigu pour appartenir à l'un des jumeaux et bien trop lourd. Ce n'étais pas leur genre non plus, ils ne tentaient pas de les cacher de peur qu'on entende quelque chose à travers. Le plus effrayant c’était bel et bien que ce cri lui appartenait, à elle, la fille qu'on avait promi de n'pas brusquer. Et j'aurais mis ma main aux feux que c'était Bill. Je me demandais si un jour, on arriverait à tenir une promesse, rien qu'une. Parce que depuis qu'on était ensemble tous les quatre, combien de promesses, on a tenu? Ce n'était même pas la peine de m'laisser compter sur mes doigts, il y en avait zéro, aucune. Toujours est-il que j'étais resté en boule dans mon lit, augmentant au maximum le son de ma musique.


Si ne pas vouloir affronter le vrai visage des gens c'est être lâche, alors oui, j'étais lâche.

Noon... Pas Gustav... Il a pas le droit d'être aussi lâche... alors que ça serait à lui d'etre le plus fort...

je suis d'accord avec déca!!
suite stp c'est tellement poignant come histoire!!!

Il devrait ...
mais il l'est pas ...
malheureusement ...
<3





£+° Elle* +°


« - Bill t'es...
- Oh mon Dieu.
- Lâche-moi.»


J'avais dis ça d'une voix tremblante que j'essayais de camoufler comme je pouvais. Je fixais mon bras en attendant qu'il desserre son emprise, ce qu'il a fait assez rapidement à cause de la manche de mon gilet blanc qui absorbait ce liquide rouge que personnes n'osait évoquer tellement les raisons en étaient laides. J'avais retiré violemment mon bras et j'étais partie précipitamment dans la salle de bain. Comme si, enfermée dans cette pièce, j'étais coupé de tout, comme si plus rien ne pouvait m'atteindre. Une sorte de protection superflue. La musique était censé être ce qui me faisait sourire, mais ce n'était malheureusement que la moitié de son véritable impact sur moi.

«Hörst du mich? Hörst du mich nicht?»

Cette chanson ne faisait qu'empiré mon état, aujourd'hui encore.
J'avais augmenté le son au maximum pour ne pas m'entendre. Je n'aimais pas pleurer, surtout quand je savais que je n'étais pas seule. J'enchaînais les chansons de ce genre et je n'me calmais pas pour autant, au contraire. J'avais attraper une serviette du bout des doigts pour y enfouir ma tête, histoire de faire le moins de bruit possible.




I don't love you. Like I did, yesterday.

TOUS les mecs sont lâche, alors pourquoi pas gustav
Apres tous, c'est un mec...

SUITE!!!

Comment tu poste en meme temps que moi!!
Franchement, c'est pas jolie jolie ça!!!

C'est magnifique
Bill c'est qu'un bouffon (mais je l'aime kan meme)
SUITE

Une épave, qui ne trouve rien de mieux à faire que de faire subir la même chose aux personnes qui l'entourent...

Oui, oui, et oui <233
Epoustouflant...
Magnifique <3 Et la pauvre.

Ah morgane t'es re la <3
c'est toi qui poste en meme temps que moi et non moi qui poste en mm temps que toi =D <3


Oui bill une epave qui ne trouve rien de mieux que faire subir la meme chause au personne qui l'entoure.
c'est exactement ca.
<3

£+° Georg °+£



On devinait déjà la suite de ce genre de soirées affreuses. C'était un cercle vicieux qui ne le lâchait pas. Bill avait finit accroupit devant les toilettes à vomir toute cette vie idéaliste qui l'a détruite petit à petit et qui est partie en fumée, et Tom, lui tenait ses cheveux, retenant ses larmes autant que son coeur de le voir anéantit à ce point, sans pouvoir l'aider plus qu'il ne le faisait déjà sans s'en rendre compte.
On savait tous que ne c'était pas à cause de l'alcool qu'il vomissait, on savait tous que ce n'était qu'une excuse parmi tant d'autre et on l'avait tous vu plus d'une fois glisser ses doigts au fond de sa gorge, seulement on ne disait rien. Pour Bill, qui se croyait assez grand et fort pour ne pas être épaulé, et pour Tom, qui, à la moindre remarque, partait au quart de tour.
Bill était malin, très malin même, mais trop faible. Il n'avait pas remonté la pente tant qu'il en était encore tant, et Tom ne pouvait pas le faire pour lui. À vrai dire, il avait baissé les bras depuis trop longtemps à ce moment.
J'me sentais ridicule, planqué dans un coin de mon lit et j'en voulais presque à Gustav de faire pareil.
J'avais fini par craquer, je n'pouvais plus rester les bras croisés alors que chacun essayait de revivre à sa façon quitte à foncé dans un mur. Alors je m'étais levé en direction de la porte de la salle de bain à travers laquelle on entendait des bruits semblables à ceux que l'on fait quand on pleure. J'avais eu un pincement au coeur en sachant que Tom et Bill étaient dans les toilettes à faire je ne sais trop quoi et qu'il ne pouvait-il y avoir que, par conséquent, une personne derrière la porte. J'entendais sa voix, presque inaudible et coupée par des sanglots, chantée l'air d'une quelconque chanson. Il y avait cette sorte de culpabilité dans sa voix, alors qu'on ne pouvait rien lui reprocher, et cette espèce d'innocence contradictoire gravée sur son visage. Elle ne devait pas m'entendre frapper à la porte alors je suis retournée dans ma chambre, une basse à la main, et j'ai laissé défiler la nuit en l'accompagnant dans sa mélodie presque triste.



On aurait pu inventer n’importe quels mensonges, cette nuit-là, personnes n'a osé s'endormir.

Bon ben voila
c'etait la derniere suite pour ce soir
ou plutot
cette semaine.
U_U
<3

bisou
a vendredi<3<3<3
je vous aime <3

Et ça y est, je pleure.
Cette partie est plus magique que toute les autres jusqu'à maintenant, je crois. Mais toujours aussi belle, ça oui <3 Plongée en plein dans leur maux, dans cette putain d'illusion ratée qu'est devenue leur vie. Détruite, souillée. Inexistante. <3

C'est dur sans toi, toute la semaine...
A vendredi <3

c'est dur aussi sans vous toute une semaine
<3
vraiment ...
c'est le moment que je redoute le plus ...
la semaine ...



Merci
vraiment
merci d'etre la
et désolé
c'etait pas mon but de te faire pleurer
* si si je t'assure *
<3<3<3<3
je t'aime tu sais <3

toute une semaine sans toi je sais pas si je vais tenir
c'est tellement beau ce que tu écris!!!
reviens nous vite!!

Heureusement que je me suis garder cete aprtie pour aujourd'hui!!
Ca a ete dure de pas la lire hier masi ca vallait le coup
Gros bisous ma Twin
Jtaime blinder

Suite vendredi quadntu es là!!
<3<3<3<3<3<3<3<3<3

¨£+° Elle* °+£




J'étais sortie de la salle de bain quand toutes les portes avaient été soigneusement fermées, pour rentré dans la chambre qu'on m'avait attribuée. J'avais mal aux yeux et mes lèvres tremblaient, d'ailleurs il n'y avait pas que mes lèvres qui tremblaient. Je m'étais assise à côté du lit, les genoux ramenés à ma poitrine, la tête appuyée conte le mur et les yeux tournés vers la fenêtre qui laissait apparaître la lune bien cachée derrière des tonnes de nuages dans lesquels on aurait aimé plonger. Je fixais le ciel obscur et des notes qui m'étaient familières m'intriguaient. Cette chanson, ma chanson préféré à vrai dire, qui transperçait doucement les murs de ces notes envoûtantes et une voix perturbée qui accompagnait le seul instrument. J'avais fermé les yeux avant de me mettre moi aussi à chanter. J'avais beau avoir vécu ce moment un bon nombre de fois, j'avais toujours ce manège à sensation forte qui s'activait en moi.

« - Ne t'arrêtes pas, vis.»

Jamais je n'pourrais me lasser cette musique, jamais, sinon je mourrais.

je vais manger
et puis je reviens
a tantot
<3

ok bon ap et suite dès que tu reviens j'aime de plus en plus!!

Evidemment que tu va mettre une suite et super vite même!!!

parce que je pense pas que tu mange encore :D:D


Le billard c'etai simpa parce que y avait dan mais max aussi.
On s'est quand même bien amusé
Dany veut même qu'on reface ça
genre, mdr

Et non je mange plus
MDR
suite dans quelqUes minutes.





MDR Dan veut que vous refassiez ca Huhu, et y'avais pas King Kong ? MDR

MES places de TH vendues par mon frere ....
--'
ca me saoule quoi
M*RDE.
A des flammand en plus ....
Grrrrr



bref
suite dans 2 minutes

£+° Tom °+£


J'avais amené Bill jusqu'à son lit sur lequel il s'était allongé en étoile. Moi, j'avais pris ma guitare que j'avais caressé du bout des doigts.


« - Tu m'avais manqué.
- Joue Tom, joue quelque chose, fais-nous revivre un peu.»

Je m'étais retourné vers Bill, les yeux brillants avec un sourire timide aux lèvres et je l'avais observé. Lui, les yeux fermés, avec cette éternelle froideur sur son visage qui se ressentait aussi bien dans sa voix que dans ses gestes. Mais vous savez, ce n'étais que du superflu, juste l'image de lui qu'il voulait renvoyer pour qu'on lui foutte la paix. Parce qu'on fond, Bill avait, et a toujours eu, un coeur énorme et une certaine sensibilité. Seulement il préférait la cachée.
Après lui avoir sourit sans qu'il l'ait vu, même si je ne doutais pas qu'il l'avait senti, j'avais fait glisser mes doigts sur les cordes et les premiers accords l'avaient fait réagir. Notre chanson, une sorte de promesse, et une des seules qu'on avait tenue.


«Chante Bill, elle est à nous celle-là.»


Et ce «merci» qu'il me criait silencieusement, bien sûr que non, il n'avait pas besoin de le dire, il le pensait déjà tellement fort.
C'était comme si on se sentait renaître après une mort lente et toujours plus douloureuse que les précédentes, c'était comme si on envoyait balader le monde au son de sa voix et de ma guitare. C'était ce besoin en commun de ne faire qu'un avec la musique. C'était comme si on vivait, comme si on s'aimait, et bordel, qu'est-ce que j'aimais ça, ce lien indestructible qui nous unissait depuis toujours.



«T'arrêtes pas Tom, t'arrête jamais, parce qu’il y a que comme ça qu'on vit.»

suite kim stp j'adore cette suite!! c'est magnifique!!