[Terminée] 10 minutes de plaisir contre ...

Chapitre 60


On prend tout deux une grande inspiration simultanément.
Je me relève péniblement, et m’assois en tailleur sur le lit.
Bill reste couché, mais relève légèrement le torse en s’appuyant sur ses coudes.
Je baisse la tête en attendant sa question…comme si ça retarderais l’échéance.
Je sens son regard sur le mien, il attend quelques secondes … je pense qu’il attend que je lève la tête.
Voyant aucun mouvement de ma part, il décide quand même de se lancer … à mon grand regret
« c’était qui ce type ? »
« une connaissance… »
Il fronce les sourcils, visiblement pas très satisfait de ma réponse… en même temps, plus vague comme réponse, y a pas…
« développe pour voir » ajout-il.
En même temps que ces paroles, il s’approche de moi, s’essayant devant moi.
Ses mains se posent sur ma taille, et il m’attire contre lui.
Je passe, comme une évidence, mes jambes de part et d’autre de ses hanches.
Sa main se pose sous mon menton, et relève mon visage délicatement.
Mes yeux tombent dans les siens… étincelant, magnifique, débordant de tendresse.
Moi qui croyait qu’il allait s’énerver…
Non rien, pas un cris, pas un mot plus haut que l’autre.
Il est près de moi, ses gestes sont doux.
« alors ? c’était qui ? » insiste Bill, ses iris toujours plongés dans les miennes.
(c’est dans ses moments, que tous se mélange dans votre esprit, à ce moment ou votre cerveau n’analyse plus rien. Que votre passé vous saute à la gorge et qu’il vous paralyse, lentement.
J’ai mis tellement d’énergie à essayer de tourner la page, d’oublier…)
« Sandra ? t’es toujours avec moi ? »
« Hein ? euh oui… je cherche par ou commencer » murmurais-je.
« par le début, ça serais bien » dit-il en riant pour détendre l’atmosphère.
Je souris un peu, mais bon …
(On tourne autour du pot… sans arrêt… on veut trouver les bons mots, les bonnes phrases, comme si changer des mots, pouvait rendre le passé plus supportable… Chaque seconde me paraissait une éternité… une éternité horrible ou le passé ce fait à chaque instant un peu plus douloureux et plus présent dans votre esprit… les souvenirs vous envahissent, s’imprègne en vous…les détails se font plus clair…
et puis sans que l’on se contrôle, les mots finissent pas sortir seul… vous soulageant d’un poids ? )
« Bill, c’est mon dealer … »
( Il y a des souvenirs, comme ça qu’on aimerait effacer, qu’on aimerait renié, qu’on aimerait oublier...
Parce qu’ils sont douloureux… parce qu’ils resteront en vous toujours, et c’est bien ça le pire…
Tellement présent en vous, qu’ils vous hantent…
Et puis cette peur de retomber dedans, de refaire les mêmes erreurs…)
Les yeux de Bill s’écarquillent, et son visage se fige.
Instinctivement mon visage se baisse.
(avouer, en parler ne soulagent pas vraiment …
au mieux, on se sent juste honteuse
au pire, on donne de sa douleurs à la personne qu’on aime)
Je sais qu’on ne va pas s’arrêter là. Dès qu’il aura repris ses esprits, il va me poser les milliers de question qui déferlent comme une avalanche dans sa tête.
Quelques longues minutes passent, avant que Bill bouge enfin et se mettent à parler… ou à crier plutôt.
« QUOI ? qu’est ce que tu viens de dire ?! »
« Bill, je… »
« REGARDE MOI ! »



MOUHAHAHAHAHA
MOI JE DOS ? CA VA CHAUFFER !!!
mdr
<3

AH NAN NAN NAN NAN NAN NAN, tu mets la suite, non mi oh !

Elle va en avoir pour son argent, là...
Ce soir tu vas prendre, oh oui, tu vas prendre ♪

xDDD

Chapitre 61


Malgré l’ordre de Bill, je ne lève pas les yeux et reste silencieuse.
Sentir son regard pesé sur moi et déjà bien assez douloureux… sans que je le croise.
Sa respiration se fait bruyante et saccadé, comme si son cerveau avait du mal à analyser
Ce que je venait de lui dire.
En face de lui, je me contente de continuer à respirer, le plus calmement possible.
Bien que mon cœur s’accélère, et menace d’exploser.
Il soupir longuement en essayant de reprendre son calme…
Bien que ça m’étonnerait que ce soir, tout se passe calmement…
« bien, bien … je repose ma question : C’ETAIT QUI CE MEC ?! » crie-t-il.
En même temps, il s’était levé du lit, et faisait les cents pas, le regard fixé sur moi.
« Bill, attends … ne me … »
Il me coupe, ne me laissant pas m’expliquer ou même me justifier « C’ETAIT TON DEALER !? … ah non pardon C’EST TON DEALER ! comme tu l’as si bien dit ! »
Il est fou de rage, ses yeux sont noircit de colère… sa respiration est brève et saccadé, je sens qu’il lutte pour ne rien balancer à travers la pièce.
Inconsciemment, mes yeux s’emplissent de larmes.
« Bill … »
Ma voix à beau se faire suppliante, je sais qu’il n’est pas encore près à s’attendrir.
« SANDRA ! PUTAIN ! comment t’as pu me cacher ça ?! »
Il se dirige face à un des murs de la chambre, pose ses deux mains contre celui-ci, et baisse les yeux.
Je me lève, j’hésite… mais je m’approche de lui.
Ma main se pose fébrilement sur son épaule.
« Bill … laisse moi t’expliquer… s’il te plaît »
Il se retourne brutalement, son regard noir de colère replonge à nouveau dans le mien
« m’expliquer quoi ? que tu es une droguée ? que tu es SA droguée ! parce que vu comme il te touche à mon avis, vous avez du avoir des bons trip ! j’me trompe ?! »
« BILL ?! »
« NON, mais tu peux me le dire que tu prend que ton pied quand tu es shooter ! »
Je ne contrôle plus mon corps… mes mains, mes jambes tremblent comme jamais.
Mes yeux laissent échapper des flots de larmes, que j’essaye d’étouffer tant bien que mal.
Comment l’homme que j’aime peut me dire tout ça ?
Chacun de ses mots raisonnent en moi inlassablement, faisant à chaque fois plus mal.
Comme des milliers d’aiguilles qui se plantent en moi… au plus profond de moi.
Je m’effondre, au sens figuré comme au sens propre.
Mes jambes ne supportent plus mon poids … ou celui de la douleur…
Mais Bill ne bouge pas, il reste debout devant moi, le regard fixé dans le vide.
Ses yeux toujours noircit par la colère.
Entre deux sanglots, j’articule quelques mots « Bill… je … j’ai pas fait ça… tu comprends pas… »
« MOI ?! moi je comprends pas ? J’comprends très bien oui ! j’comprends que tu t’es bien envoyer en l’air ! dans tout les sens du termes ! »
Je ne sais plus quoi répliquer, et de toute façon, il ne veut pas m’écouter…
Un silence s’installe, ou juste le bruit de mes sanglots retentissent.
Il va jusqu’au lit et s’assoit, prend ses mains dans sa tête…
Après quelques minutes, il relève son visage et commence à rire.
« tu m’as bien eu, moi qui croyait que pendant tout le temps ou on a été séparé tu pensais à moi.
Que malgré la distance, malgré tout, je croyais que tu m’aimais, que tu tenais à moi.
Je me suis fait avoir comme un débutant. »
Un nouveau silence s’installe.
Je suis toujours accroupis par terre, les larmes n’ont pas fini de ruisseler le long de mes joues…
Je ris à mon tour et commence malgré les larmes, malgré la douleur, malgré ce qu’il m’a dit, malgré que mon cœur soit en morceau.
« 2ans … »
Il pose un regard interrogateur sur moi, mais je n’y prête plus attention et continue
« y a 2 ans, tu as fermé une porte… sans un mot, sans un regard… c’est comme ça que tu es parti… »
Il me coupe sèchement « ne remet pas toujours ça sur le tapis ! »
Ça m’est égale ce qu’il dit, je suis lancé et je n’ai pas l’intention de m’arrêter « aujourd’hui tu me dis que pendant tout ce temps, je me suis envoyer en l’air, et que je n’ai pas pensé à toi…
Chaque jours, chaque seconde, j’ai pensé à toi… j’ai cherché par tout les moyens d’oublier, de t’oublier… l’alcool au début c’est révéler un bon moyen… »
En même temps que les mots, j’avais trouvée le force, je ne sais ou de me levé et d’affirmer mes propos, d’un ton décidé, bien que les larmes coulent toujours.
Il se lève à son tout et me coupe « arrête ! je veux rien entendre ! plus tu parles plus tu t’enfonce ! »
Ces mots raisonnent dans ma tête, mais n’ont plus d’importance…
Je continue sur ma lancée, un ton froid et sec qui contrastait avec le réelle sens de mes phrases
« mais à force de boire, j’ai oublier de t’oublier … c’est pitoyable, je sais… au début, au première bouteille, au premier litre, j’étais tellement soûle que je n’arrivais plus à penser… mais je me suis rapidement habituer, et l’alcool, ne m’aidait plus … consciente ou ivre mes pensées n’étaient que pour toi…
J’ai réalisé avec le temps, que je pourrais pas t’oublier…
Alors j’ai cherché un substitut de toi…
Et je suis tombé un jour sur Matéo… »
Bill n’est plus qu’a quelques centimètre de moi, quand je prononce le nom de Matéo, il soupire de colère, et se retient de répliquer quoi que ce soit.
Je continue alors « rien… il ne sait jamais rien passé entre nous, ou alors je ne me souviens pas… »
« C’EST CENSE ME RASSURER ?! » hurle Bill, visiblement satisfait de pouvoir enfin déverser sa colère.
Mais je ne prête pas attention à ses mots, ce qu’il le fait enrager encore plus, mais ça m’est égale.
Je réplique froidement « les drogues au début c’est géniale… tu te sens flotter… tu es dans un autre monde, une autre planète… ton cerveau est tellement en bouilli, que tu ne penses plus… t’es envahi de plaisir, de bien être… c’était la solution parfaite… droguée, je ne pensais plus…
et le vide que tu m’as laissé était comblé…
Mais la encore, ça n’a pas duré…
pourtant j’ai continuer… j’ai cherché sans arrêt à retrouver cette sensation…
alors oui je me suis droguée, sans arrête, sans relâche…
Oui j’étais SA droguée… mais pas parce que je couchais avec lui… non j’étais sa droguée parce que je passais ma vie entre les 4 murs pourri de sa baraque, à me shooter… »
« ET MAINTENANT ?! TU TE DROGUES ENCORE ? hein ? quand on part tu vas prendre ta dose ? »
« NON ! » criais-je à mon tour, puis dans un murmure à peine audible j’ajoute « plus depuis que tu es la… »
Sa main enlace rapidement ma nuque, et il scelle brutalement ses lèvres au mienne.
Nos langues se mélangent dans un mélange de colère, de passion.
Mais, je peux pas… je le repousse légèrement « non, non, non Bill arrête … je »



Ca va CHAUFFER
MDR
<3

Putaaaaaaaain, le fouu !!

Il est complêtement dingue, trop bizarre. C'est plus de l'amour, c'est de la rage. Comme il la traite... Tom va venir la sauver? (Rho, oui, c'ets bon, j'arrêtes xD)

J'ai adoré cette partie !!
SUIIITE <3

je crois que tu va le trouver ton Bill " Malsain" MDR
Bonne leture


Chapitre 62


Il se moque de ce que je lui dit et revient encore plus près de moi.
Il me regarde fixement dans les yeux…pose sa mains sur ma joue pour la caresser tendrement.
Je soupir d’aise, à ce premier geste tendre qu’il a pour moi.
Sa main parcourt ensuite mon cou, tout aussi doucement.
Mais ses gestes tendre ne dur pas. Il plaque sa main sur ma nuque et rapproche mes lèvres des siennes dans un mouvement brusque.
Je ne me débat pas vraiment et collé l’un à l’autre, on avance à tâtons jusqu’au lit.
Il me pousse légèrement, et je tombe dessus.
Il s’empresse de s’allonger sur moi.
Sa bouche abandonne mes lèvres, pour ravir mon cou.
Ma voix n’est qu’un soupir, mais Bill peut l’entendre « Bill… arrête s’il te plaît… on peut pas faire ça …là comme ça…comme si rien ne c’était passé »
Il continue de poser ses lèvres sur mon cou, et me répond froidement « pourquoi ? ».
Visiblement, il n’est pas du même avis que moi.
Un de ses mains s’émisse entre nos deux corps, et déboucle agilement sa ceinture.
« ARRETE ! »
Son visage se remet à hauteur du miens… il rit puis ajoute méchamment
« tu veux que j’appel Matéo ? pour que tu es ta dose ? »
« Bill… » je ne sais pas quoi répliquer, et me trouve désarmé devant lui.
« QUOI ? à ce que j’ai compris tu te sens bien que quand t’es shootée ! Non mais dis-le si tu en as besoin ! le téléphone n’est pas loin ! vas-y appel le ! »
S’en ai trop. Je lui donne un coup de rein, et me retrouve couché sur lui. Je me relève, et me met e à califourchon sur lui.
« T’es ignoble IGNOBLE ! tu m’entends ! comment tu oses dire ça ?
Je peux comprendre que t’es pas content, mais POURQUOI, tu dis autant d’horreur ? T’es CRUEL !
Est-ce que moi je te juge comme ça ? NON ! est ce que je t’insulte comme tu le fais ? NON ! alors arrête ! ARRETE ! »
Je mettais mise à lui hurler dessus, mes poings s’étaient fermés et essayaient de lui faire aussi mal qu’il me faisait.
Il m’avait laissé achever mes phrases, puis me donne à son tour un coup de hanche, lui permettant de reprendre sa position de force … qu’il avait déjà quelques secondes avant.
Il me bloque… son bassin se pose sur le mien, m’empêchant de bouger le bas du corps…et ses doigts glissent dans les miens, puis il fait remonter nos mains au-dessus de ma tête, les plaquant sur l’oreiller.
Il replonge son visage dans mon cou, ou il s’amuse à me marquer.
« arrête… » soufflais-je avec le peu de force que je trouvais.
« pourquoi ? IL ne s’y prenait pas comme ça ? BAH dis moi ce qu’IL te faisait !»
Paralysée… je suis paralysée, devant lui, devant ses mots, devant le ton sur lequel il me parle, par ses yeux…remplit de colère.
Ses lèvres reviennent sur les miennes, il cherche un contact entre nos deux langues…
Ma tête ne veux pas, mais mon corps lui veux continuer, mon corps est attiré par le siens, comme un aimant…le sentir plus fort, plus près…
Mon esprit a beau lutter, l’appel de son corps est plus fort que la raison.
Nos langues se trouvent enfin dans un échange presque violent.
Je ne peux retenir un gémissement contre ses lèvres.
Il détache de quelques millimètres seulement ses lèvres. Je sens son souffle saccadé se mélanger au miens. Il sourit. Mais pas un sourire de contentement, non un sourire presque sadique.
Un de ses mains relâche une de miennes… mais il ne me libère pas pour autant, il s’empare de mes deux poignet et les immobilisent d’une seule main.
Ses lèvres rejoignent encore et toujours les miennes, mais pas pour échanger un baiser tendre. Non il me mort la lèvre. « alors il t’embrassait comme ça ? »
Il n’attends pas de réponse, il veut juste me faire mal… me voir à sa merci.
Il ne parle qu’entre deux baisers ou deux morsures.
Sa main libre remonte le long de ma cuisse, glisse sous ma jupe, et il me griffe
« il te touchait comme ça ? … il te TOUCHE comme ça ? »
Son bassin commence un mouvement de vas et vient d’abord lent.
Mais rapidement il accélère… ses coups sont violent, brusque, dénué de tout amour.
« combien de temps vous étiez ensemble ?
tu l’aimes ?
il t’aime ?
pourquoi vous êtes plus ensemble … »
Ses questions se succédaient sans fin, au rythme de ses mouvements… au rythme de ses morsures de ses coups de langues.
J’ai mal… pas physiquement
Non, la douleur physique n’est rien face à l’état de mon cœur… de mon âme de tout ce qui me serre de pensée…
J’ai beau chercher dans son regard de la douceur, de la tendresse … quelques chose à quoi me r’attacher…je ne trouve rien.
Ses yeux sont obscurcit … froid… vide.
Je ne savais pas que de simple mots pouvaient faire aussi mal.
J’ai l’impression de ne plus le reconnaître … de ne pas le connaître…
Il ne stoppe pas ses vas et vient, qui me brise de plus en plus…
Bien qu’il n’y est aucun contact de sa peau contre la mienne.
Il s’arrête net, puis s’écroule sur moi et dans un souffle prononce « j’te déteste »
Ses mots raisonnent en moi, dans le grand vide qu’il laisse…
Mes yeux s’embuent et mes larmes coulent rapidement… dans un flot de tristesse.
Il roule sur le côté… sans un mot, sans un geste… sans rien.
Je lui fait dos et me recroqueville sur moi-même.
Tout mon corps tremblent de la froideur de ce qui vient de passer, de l’absence totale de sentiments…
Mes larmes continuent de couler inlassablement…



Alors , tu l'a non ?
MDR
^^
<3

OUI !

Il est malsain. Malsain, vicieux, et dégueulâsse.
Cette fiction est simplement hallucinante <3
Et Bill est un gros con xD

Suite? ^^"

Oui
suite
et Oui je suis totalement d'accord avec toi
(pour le moment) ^^


Chapitre 63


Je reste longtemps comme ça… le regard dans le vide, par delà la fenêtre.
Les yeux perdus dans les étoiles, qui ce soir, cette nuit me paraissent bien loin…
Mon cerveau n’est plus capable de pensée… c’est bien simple j’ai arrêté de pensée…
Alors je reste recroquevillée sur moi-même…
Je ne sais pas combien de temps je suis resté comme ça, peut-être quelques secondes, peut-être quelques minutes, ou alors des heures…
J’ai perdu toute notion du temps, toute notion de ce qui m’entoure…
J’ai froid… mon corps se met à trembler par spasme.
J’attend encore quelques secondes, le temps de rassembler mes dernières forces et je me lève.
Péniblement, mais je me lève…
Je vais vers la porte, j’attrape au passage un débardeur et un pantalon, puis j’ouvre la porte…
« tu vas ou ? » me demande la voix de Bill qui raisonne derrière moi.
Sans un regard, sans un mot pour lui, je sors de la chambre et ferme la porte doucement…
Oui doucement… il y a eu assez de violence ce soir.


Je marche le long du couloir toujours perdu dans ce grand rien que sont mes pensées.
[…]
J’entre dans la salle de bains, ferme la porte à clef. Me déshabille et entre dans la cabine de douche.
Chaud-froid. Froid-chaud, je sens pas vraiment la différence, même avec de l’eau bouillante, j’ai froid.
L’eau coule sans fin sur moi, pourtant elle ne semble pas emporter la tristesse… ni même se mélange de colère et de désespoir qui commence à naître en moi.
[…]
Je sors de la douche, me sèche rapidement… peut-être un peu trop, parce que quand j’enfile mon pantalon et mon débardeur, il me colle à la peau… mais ça m’est tellement égale…
Je descend les escaliers… puis machinalement je vais dans la cuisine.
Je m’accoude à un des meubles …
Je sais pas pourquoi, je suis dans cette cuisine…
Je ne sais pas pourquoi je suis descendu…
Je ne sais pas ce que je fais…
Je ne sais pas ce que je veux…
Je ne sais pas ce qu’il veut…
Je ne sais plus ce que je dois faire, ou je suis…
Je ne sais plus rien, je me sens vide… horriblement vide.
Et puis j’ai toujours froid… intérieurement peut-être plus qu’extérieurement.
J’attends… j’attends inlassablement ici… ne me demandez pas ce que j’attends, je ne le sais pas moi même.
Les minutes s’écoulent rapidement, du moins je crois…
J’ai recommencé à trembler… les yeux fixés au sol, j’attends une solution…
Une putain de solution…
Et puis je me replonge dans ce qui s’est passé quelques temps plus tôt …
Ses yeux, ses gestes, ses mots … ses putain de mots qui m’ont fait bien plus mal que le reste.
Mes yeux se ferment pour mieux se concentrer… j’essaye de reconstituer toute le scène…
Au début, il était doux … puis …
« Sandra ? »
Mes yeux s’ouvrent.
Mon cœur s’accélère.
« Sandra, je … »


<3

Cette partie est magnifique. Horriblement superbe !
(Vous l'aurez compris, plus c'est triste et plus j'aime x))

La suite?
Que vas t'il se passer...? Bizarrement, je n'arrive pas à savoir ce qu'il pourrait se passer maintenant...

=)


Chapitre 64

« Sandra, je … euh… tu…’fin on… »
Mon sang se glace en moins de temps qu’il en faut pour le dire.
Bill est là. Là ! devant moi !
à seulement quelques mètres, la tête baissée.
Je tremble toujours… mais plus seulement de froid. Je tremble aussi de colère.
J’ai du mal à gérer toutes mes émotions… tout boue à l’intérieure de moi.
Un mélange de sentiments aussi opposé les uns que les autres.
« je suis euh …désolé » reprend-il toujours la tête baissée …
si il croit que ça va suffire !
Puis il relève la tête, il m’observe quelques secondes…
« tu… tu as froid ? » tente-t-il faiblement.
Je ne répond rien. Je continue de l’observer.
Il s’approche doucement de moi.
Il s’arrête a quelques mini-millimètre de moi.
Je lève la tête légèrement. Je peux sentir son souffle chaud sur mes lèvres.
Un lien imaginaire naît entre nos regards.
Ses pupilles dans les miennes…
Il pose une mains sur mon épaule, mais avant qu’elle touche ma peau, j’enlève sa main.
« laisse moi » répondais-je à la question muette qu’il me posait.
« je … tu as froid, tu peux pas rester comme ça… regarde tu trembles » dit-il.
Ses yeux sont compatissant, mais je ne me ferais pas avoir !
Avant qu’il ne recommence à parler comme il en avait visiblement l’intention.
Je décide de partir et sort de la pièce rapidement.
Je traverse un bout de couloir et entre dans le salon, ou je vais tout de suite me planter sur un fauteuil.
La au moins y a pas de risque qu’il s’incruste à côté de moi.
Quelques trop courtes secondes de répit s’écoulent, avant que Bill entre dans la pièce.
« euh tu m’as fait quoi la ? » me demande-t-il
« quoi qu’est ce que je t’ai fais ?! » hurlais-je
Non mais c’est vrai genre c’est moi qui ai un problème.
Je rajoute tout de suite « LAISSE-MOI»
Il reste debout à me détailler du regard.
« je veux te parler » dit-il d’un ton ferme.
Oué bah moi je veux plus ! Si c’est encore pour entendre des horreurs, non merci.
Je suis pas maso non plus !
Et puis je le trouve bien culotté lui ! Il vient comme ça, tout peinard… comme si tout était normale !
« tu compte me répondre un jour ? » me demande Bill, exaspéré par mon silence.
Euh … laisse moi voir réfléchir… non, je ne compte pas te répondre un jour !
« Sandra ?! je te parle ! »
Sans blague… ça m’est égale, moi je te parlerais pas…alors vas-y parle dans le vent, et lasse toi vite
Que je puisse rester seule… à réfléchir…
« bon, tu veux pas parler, ça m’est égale ! je vais rester là à attendre que tu daigne bien vouloir discuter »
Et merde ! pourquoi faut-il qu’il soit aussi têtu… il m’énerve.
Bon, on va voir qui est le plus patient…
Quelques minutes s’écoulent…
Puis il revient à la charge « Sandra parle-moi ! allez ! »
Vas-y rame… rame… si tu crois que c’est juste comme ça, en me demandant de parler que tu vas réussir à te rattraper, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude mon cher !
« Sandra… Sandra… Sandra… Sandra… »
Reste calme, respire… expire…
« Sandra… Sandra… »
Expire …. Respire… zen… tu ne t’énerveras pas… calme tu seras… respire…
De longues minutes s’écoulent, pendant lesquelles Bill répète sans arrêt mon prénom et ou moi j’essaye de rester calme…
Il le fait exprès, il sait que je vais perdre patience…
« Sandra ? » demande-t-il en souriant.
Respire… expire…zen…
« allez bordel, va bien falloir que tu me parles ! qu’est ce que t’as encore ? »
« qu’est ce que … qu’est ce que j’ai … ENCORE ?! t’as alzheimer ? » lui hurlais-je.




C'est vrai Bill
t'as alzeimer ou quoi ?
Mdr
apres ce que tu lui a fait
* pathétique jme parle toute seule ... --'*

<3

Non mais je suis totalement d'accord !

Limite schyzo le mec ! En fait, ya deux Bill --" Le gentil et le méchant qui s'entremèlent par moments... x)

Suite !

Chapitre 65



« non, non j’ai pas alzheimer. Merci de t’inquiéter pour ma santé, ça me touche » dit-il en riant.
Oué bien moi ça me fait pas rire… ça me fait mal qu’il se foute de moi comme ça.
Plus il me voit m’énerver, plus il rit… ça fait mal, je sais pas pourquoi, mais ça me serre le cœur atrocement.
Je me lève brusquement, presque violemment …
« ARRETE ! ARRETE ! LAISSE MOI ! tu me fais mal ! toute a l’heure, cette nuit, quand on était dans ma chambre, tu m’as fait mal ! Tes mots m’ont fait mal ! je sais je suis pas toute blanche dans l’histoire ! mais y a des limites ! »
Tout sourires avaient disparu de son visage, et à présent il me fixe…
Son regard pénétrant m’observe, pendant que mes yeux s’embuent peu à peu de larmes.
Il se lève du canapé, et viens vers moi.
Délicatement, il passe ses mains dans mes cheveux…
Puis il balaye une des mèches qui se trouve sur mon visage…
J’aime quand il est comme ça… doux.
Ses doigts re-dessine les traits de mon visage… doucement, sensuellement…
Puis il caresse mes lèvres du bout des doigts…
Mes yeux cherchent les siens… puis ils tombent dans ces magnifiques prunelles brunes…
Son regard m’apaise… c’est plus celui vide de tout sentiments… cette fois, je lis de la tendresse…
Ses doigts quittent mes lèvres, pour caresser ma mâchoire… puis mon cou…
Dans un mélange de passion, de sensualité et d’envie.
Il rapproche doucement son visage du miens… puis il scelle ses lèvres au mienne…
Je me lève en sursaut, j’ai pendant l’espace de dix secondes une position dominante sur lui, mais
Il se lève à son tour… et me domine de ton son être…
Je prends une grande inspiration… qui je croyais aurait fais cesser mes derniers sanglots, mais au contraire, ils redoublent d’intensité…
Mes poings se ferment et je le frappe du reste de mes forces…quasi inexistante…
Il sourit… moi ça ne me fait pas rire.
« pourquoi t’as fait ça ? pourquoi t’as dit ça ? pourquoi… pourquoi ? »
Je ne cesse de sangloter, et son sourire s’efface peu à peu…
Il m’enlace de ses bras, ma tête se pose sur son torse…
Il dépose un baiser sur mon front, puis prend une voix rassurante
« pchutt… ça va aller…j’te promet, hein ? »
Je continue toujours de le frapper… bien qu’on ne puisse pas réellement appeler ça des coups.
Je sanglote et lui demande pour la énième fois « pourquoi ».
Il resserre ses bras autour de moi « écoute, calme toi, hein ? … on va parler, tu vas voir … mais je t’en supplie, arrête de pleurer… tu veux bien ? »


=)
<3

Le coooooooooooooooooooooooooooooooon -_-'

SUITE !

Et elle va se faire avoir comme une bleue xD

MDR
j'avoue
comme a chaque fois quoi
^^



Chapitre 66

Ses bras s’enlacent toujours autour de moi… m’appuyant encore plus fort contre son corps…
« Sandra ? … s’il te plait… » murmure-t-il.
« … »
Il murmure sans relâche que tout va s’arranger et que je dois arrêter de pleurer, tout en faisant glisser ses doigts dans mes cheveux… Pourquoi il ne m’a pas dit ça quand on était en haut ?
Pourquoi il ne m’a pas dit que tout aller s’arranger ou lieu de m’insulter ?
Il fait un pas en direction du canapé, m’attirant avec lui « allez viens on va s’asseoir et discuter… » Avant de s’asseoir, il me saisi le poignet et ajoute en riant « Mais arrête de me taper, je vais commencer à avoir mal !»
Je lui rend timidement son sourire et stoppe mes coups…
« bien viens la maintenant » en disant ces mots, il s’était mis assis sur le canapé.
Il ne me laisse pas répondre, me prends par la taille et m’assoit sur ses genoux.
Je me love naturellement contre lui, la tête posée sur son torse…
La chaleur de Bill a beau me réchauffer, je commence à trembler de nouveau…
Faut croire que la colère et les pleurs réchauffent…
Bill prend une couverture qui est plié à côté de nous…
Et il nous couvre avec attention.
« tu devrais pas rester en débardeur et descendre les cheveux mouillés … regarde maintenant t’es gelée…
Pendant qu’une de ses mains commence une kyrielle de caresses pour me réchauffer, l’autre se glissent autour de mon cou, et continue de câliner mes cheveux… puis elle se pose sur mon visage et efface les dernières larmes qui perlent sur mes joues.
Le silence s’installe doucement, sous ses caresses.
Mais ça ne dur pas assez longtemps.
Il dépose un baiser chaste sur mon front, puis commence « tu…euh…je-je suis désolé… »
Je me relève un peu, pour croiser son regard…
Mais sa tête est baissé, et il faut attendre quelques secondes pour qu’il daigne enfin la relever.
« suis désolé… » bredouille-t-il encore, alors que mes yeux tombent dans les siens.
Ses yeux brillent, il est magnifique… on dirait un ange qui vient de faire une bêtise et qui veut se faire pardonner.
Je lui répond dans un souffle « je suis…euh… désolé aussi… »
Son visage s’illumine et un sourire se dessine sur son visage…
Nos visages se rapprochent et en même temps, je m’assis à califourchon sur lui.
Mes mains se posent de chaque côté de son visage…
Il se mordille la lèvre inférieure et…
Nos lèvres s’éfleurent enfin, se devinent, se touchent...
Puis nos langues se mettent à jouer ensemble, ou son piercing contraste délicieusement avec la chaleur de son corps...
Ses mains se posent sur ma chute de reins, et il approche mon bassin plus près du sien…
J’aimerais ne faire qu’un avec lui… je veux son corps, son cœur, son âme… je veux tout, je le veux lui… je veux sentir son cœur battre encore plus fort, je veux le sentir éclater de bonheur, je veux le voir sourire… je veux qu’il m’appartienne comme je lui appartiens…
J’ai besoin de lui, j’ai besoin de sentir qu’il est là, j’ai besoin de ses caresses, j’ai besoin de lui… de lui… LUI.

Elle est trop conne!
Deso c'est sorti comme ca masi bon ok elle aime le bill gentil masi c'ets pas pour ca que je méchant n'existe plus.
En meme temsp c'est ca vie qu'elle fou en l'air d'une maniere plus que stupide parce que faut pas croire que lui pendant deux ans il apenser a elle. Il s'en ai taper aussi des gonz kil a insulter dans ces mometn de double personnalité.

La connerie humaine me revolte et cette fille, ce personnage, cette fiction me révolte (surtout que j'ai passer une soire d'enfer :s)
Je suis sur que Tom il ets au courant. Ils sont jumeaux donc il doit pas etre totalement net dnas l'histoire.
Enfait ils sont tout les quatre dnas le coup si ca se trouve.

Bill, plus égoïste tu meur

Bon j'adore cette fiction parce que j'adore quand ca fini mal et en plus c'est trop bien ecrit donc j'arrete de critiquer masi voila c'etai MON moment.

SUITE

Moi je comprend ce que Leiden-483 a dit mais bon =)
c'est juste des faute de frappe
fin bref=)
Voila la suite
Bonne lecture
<3


Chapitre 67


Mais alors que je m’abandonne à ses caresses, il rompt notre baiser… à bout de souffle.
Ses yeux se fixent dans les miens. Le souffle saccadé, le regard perdu comme si il venait d’avoir un révélation, sa voix tremble un peu… « si ce soir, on était pas sorti, si tu avais pas revu Matéo… est-ce que tu me l’aurais dit ? tu me l’aurais dit que tu t’étais drogué ? »
Ses yeux se posent milles questions, mais je ne suis pas sur d’avoir des réponses à toutes.
Il a l’air perdu, et je crois que je le suis un peu également…
« Bill tu sais… je… fin ce n’est pas une période de ma vie dont je suis particulièrement fière… c’est … je ne suis pas… j’essaye d’oublier… tu sais … mais… »
Je cherche mes mots, je cherche quoi lui répondre… je n’avais jamais réellement prévu d’aborder ce genre de sujet avec lui…
« oui, mais tu me l’aurais dit, non ? » reprend-il devant mon air perdu.
« Sandra ? » demande-t-il avec un voix plus dur.
Réfléchis…réfléchis… est ce que tu lui aurais dit ?
Bah techniquement, j’étais censé plus jamais le voir, donc par déduction « non »
« NON ??!! »
Ai-je pensé tout haut ?
« SI ON SERAIT PAS SORTI TU NE ME L’AURAIT PAS DIT ?!! »
Donc oui, j’ai pensé tout haut, mais la phrase exacte c’est « si on était pas sorti tu ne me l’aurait pas dit ! les ‘’si’’ n’aime pas les ‘’rait’’.
Attends …Putain, dit moi pas que j’ai dis ça de nouveau tout haut ?
« TU TE FOUS DE MOI LA ?! »
Je crois que si…
Réfléchis…réfléchis… dit quelques chose d’intelligent, qui ne t’enfonce pas plus que tu ne l’es déjà …
Un silence s’installe ou Bill me dévisage… c’est horrible…
Le silence de plombs, qui zappe l’ambiance, le genre de silence qui te traumatise, que t’y penses encore le lendemain tellement c’était horrible…
Parle… parle… dis des mots… n’importe quoi… mais articule quelques chose…
« ahmm… »
Faut des mots, pas des trucs incompréhensible… aligne une phrase !
Allez cherche…. Cherche
Non, mais j’hallucine… j’arrive pas à aligner deux mots !
Les secondes, qui sont en faites des minutes, mais je préfère dire secondes comme ça j’ai l’impression que le blanc est moins longs…s’écoulent… lentement… très très lentement…
Bill commence à s’impatienter je crois… et je sais toujours pas quoi dire…
Au point ou j’en suis, je crois qu’il est tellement énervé que je lui dise oui ou non, c’est pareils…
Mais je préfèrerais trouver tout de même un moyen de pas répondre par « oui » ou par « non ».
Mon Dieu, pitié faîtes que quelqu’un vienne m’empêcher de donner une réponse ! C’est la seule chose que je désire là tout de suite ! empêcher moi de dire une connerie !
Je prierais tout les jours, je serais gentille ! mais pitié… laissez moi le temps de trouver une réponse !
« j’te donne encore 20 secondes pour me donner une réponse ! » me dit Bill.
Ok…merci.
Il prend sa montre en mains, et regarde les secondes défilés, j’hallucine !
« … »
« 10 secondes… »
Non, non, non !!!!
« 5 secondes… »
« 2…1…zéro, jt’écoute ! » dit-il.
Bon mon avis est définitif… j’ai trouver une réponse à la question : qui est Dieu ?.
La réponse est simple, tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort ? Et bah Dieu c’est le mec qui en a rien à foutre… je viens d’en avoir la preuve.
« Bill… » commençais-je
Nan, mais je sais pas quoi lui dire ! bordel ! réfléchis… plus vite, il va s’énerver…Allez
Trouvons quelques chose d’intelligent à dire… vu que personne ne veut m’aider.
« on dérange ? » demande une voix derrière moi.
Alléluia, ouvrons le livre ! Je retire ce que j’ai dis sur Dieu…



Alors qui est le sauveur ?
MDR
<3

desoler je ferais plus attention.
SUITE

Je dirais Tom mais comme il est mis "on dérange" je dirai les trois.
Ou alors c'est gustav qui s'inquiet parce que il avait dit a sandra qu'elle devait aller dormir.
lol
je sais pas masi j'attend la suite avec impartiente.

quelle conne!! non:ais c'est vrai elle s'est encore faite avoir et il recommence à gueuler, il est jamais content celui-là!! SUITE STP!!

Chapitre 68


Je me lève rapidement, me retourne pour voir mon sauveur et m’approche de lui…
C’est Gustav ! Merci merci !
Je lui réponds avec un grand sourire « Mais non ! tu ne déranges pas voyons… »
Puis je mes yeux se posent par terre… mon sourire s’efface et je lui demande étonné « mais tu fais quoi avec tes valises là ? »
Avant qu’il est le temps de me répondre Georg apparaît à son tour dans le salon, avec ses propres valises.
« euh… vous faîtes quoi la vous deux ? »
« t’as oublié ? » me demande Gustav.
J’ajoute tout de suite « oublié quoi ? »
J’entend Bill bouger, et quelques secondes plus tard il se tient à côté de moi.
Il m’adresse un regard noir… je vais souffrir moi toute à l’heure… puis il déclare « bah c’est aujourd’hui qu’on part tous ! »
Ah oui !
…
Non ! je veux pas ! « mais … euh… il est tôt… vous pouvez pas partir comme ça !… il est quelle heure là ? »
Avec cette soirée et cette nuit, j’ai perdu toute notion d’espace temps, et je dois dire que je suis perdu, avec le trop plein d’information qui se mélange dans ma tête…
Qu’est ce que je dois dire à Bill ?
Il part ce soir ? aujourd’hui ?
Il est quelle heure ?
On peut pas se quitter fâcher ?
Faut que je lui dise ou pas ?
Et pourquoi on m’a pas dit que Gustav et Georg partaient ce matin ?!
« Sandra ?…ohO ! »
„Hein ? ... euh... oui ? qu’est ce qu’il y a Georg ?"
L’intéressé se rapproche de moi, hausse un sourcil et me demande « tu vas bien toi ? »
« oui, oui je vais bien… » murmurais-je.
« tu veux ta dose ? » me dit sèchement Bill.
Mes yeux écarquillent en même temps que ceux des deux autres. Ils me lancent des regards interrogateur et inquiet.
Je leurs souris ironiquement, puis me retourne vers Bill.
Je lui jette un regard noir qui me rend tout de suite.
Après on dit que c’est moi qui remet toujours la même chose sur le tapis.
Il va me le payer, je sais pas encore comment, mais il va payer.
Ses excuses il peut se les foutre la ou je pense ! et en préparer d’autres !
Bill reste muet après sa déclaration, les bras croisés, l’air hautain et victorieux.
« Bien je crois qu’on va y aller nous, hein, on va vous laissez régler ça… » déclare Gustav.
Pitié, resté encore un peu ! « non, non on va encore rester un moment ensemble, venez on va déjeuner je vous prépare quelques chose. »
Mais Georg prend la parole « non, on doit vraiment y aller. Le chauffeur nous attend dehors »
Bon, ok, personne veut m’aider … dernière et ultime tentative « mais vous pouvez pas partir aussitôt ! »
La raison qui tue…
Gustav rit et ajoute « bien tenté pour nous retenir, mais on doit vraiment y aller… il est 5h et on a des train à prendre a 6h15 et 6h29 pour être précis »
Bon je pense que je peux plus rien tenter… à mon grand regret…



<3
désolé pour le retard

la suite stp!!!!!

Chapitre 69


Ça me fait bizarre de savoir qu’ils partent tout les deux maintenant…
C’était 3 semaines géniales… mise à part la première avec mes missions commando nocturnes pour manger… tout ça parce que je voulais pas descendre…
On a perdu du temps bêtement…
Mais bon on peut pas remonter dans le temps
J’aime pas les adieux… parce qu’on ne sait jamais si on se reverra ou pas…
(même si au fond on se revoit tous un jour ou l’autre…)
J’ai pas envie qu’ils partent…
« allez viens là toi… » me dit Gustav en me prenant dans les bras…
Ses mains se lient dans mon dos et les miennes enlacent son cou.
Je lui murmure à l’oreille « je veux pas que tu partes… »
Il dépose un bisous amicale sur ma joue et me répond dans un murmure « on se reverra, hein ? »
Nos visages s’éloignent de quelques centimètres seulement et j’ajoute « oui, on se reverra »
Il dépose encore un baiser sur mon front… « tu feras attention à toi, hein ? »
Il me regarde dans les yeux et… je sais qu’il sait… il sait que je me droguais…, je le lis dans ses yeux… je vois qu’il est inquiet…
« je ferais attention… j’te le promet… »

(et puis au fond une promesse, c’est quoi ?
on promet pour rassurer ce qu’on aime, pour ne pas qu’il s’inquiète…
je ne voulais pas qu’il s’inquiète…
quand j’ai promis que je ferais attention… je n’ai pas dit que j’y toucherais plus… j’ai dis que je ferais attention…tout est relatif)

Gustav défait son étreinte, et une petite larme s’échoue sur mes joues…
Il l’a balaye d’un geste de son pouce, et je lui sourit.
Il me rend mon sourire… puis il se tourne vers Bill
Il se serre aussi, mais beaucoup plus rapidement…
Je peux juste entendre Gustav lui murmure quelques chose comme « soit pas trop dur »
Georg me prend à son tour dans ses bras, et me dépose un baiser sur la joue…
Il me murmure à son tour à l’oreille « tu m’auras pas… »
« Gné ? »
« t’as promis à Gustav que tu ferais attention… à moi tu vas me promettre que tu toucheras plus jamais à le drogue… »
« COMMENT … euh comment t’as su ? » Ma voix s’affaiblit au fur des mots.
« tu sais avec les hurlements que vous avez poussez cette nuit… » répond-il.
« Ah… euh…désolé… »
« c’est rien » me dit il en souriant, puis il ajoute « alors ? promis ? »
A regret je lui souffle « promis »

(les promesses… c’est beau de promettre… mais au final, soit la promesse est tenu soit elle ne l’ai pas… le contexte ne permet pas, quelques fois de tenir ses promesses…
La vie ne tient pas toutes ses promesses… pourquoi est ce que nous on devrait les tenir ?)

Il me sourit et je lui rend son sourire

(il y croyait …et moi aussi)

Notre étreinte s’achève, et il fait une accolade à Bill.
« Bien, je crois qu’on doit y aller maintenant… » dit Georg
Gustav ajoute « vous direz à Tom bye pour nous… »
Bill et moi répondons en cœur « oui »
« ok … et …euh… arrêtez de vous disputez » ajoute Georg en souriant.
Moi je veux bien arrêter ! C’est l’autre qui s’enflamme dès qu’il peut !
…
Bon j’avoue je suis pas toute blanche dans l’histoire, mais bon…
On reste un moment tous les quatre debout… avec ce petit silence qui précède la fin…la fin d’un bon moment…
J’aime pas les adieux, ça me rend triste…
Le klaxon du chauffeur retentit…
Gustav et Georg empoignent leurs valises.
Je les ra-compagne jusqu’à la porte d’entrée, ou quelques larmes s’échappent de mes yeux…
Georg est le premier à sortir…
Gustav m’embrasse une toute dernière fois … puis à son tour, il sort…
De la voiture ils m’adressent quelques signes … et ils partent…
Ils partent…
Je regarde la voiture s’éloigner… jusqu’à ce que je la perde de vue…


<3
=]

J'ai trop peur pour elle. Bill va encore faire le fau cul et y va redevenir fou.
Qu'il rentre chez lui.
lol
SUITE
Je veux trop savoir ce qu'il va se passer.
PLEASE

Chapitre 70


Puis je ferme la porte… essuie mes larmes, prends une énorme inspiration, et parcourt le couloir… et j’arrive à nouveau dans le salon ou Bill m’attends déjà… assis sur le canapé, les bras croisés…
Il m’épuise…
Il m’épuise vraiment… il me fout les nerfs à vif !
« bon vas y »
Il me regarde étonné, puis je rajoute « oui vas y dis moi ce que tu as à me dire, j’en peux plus là !
Bill tu m’épuise, tu m’épuise vraiment… je suis fatigué de jouer avec toi, alors dis moi ce que tu as à me dire, sans détour, sans rien, tu me dis franco ce que tu as sur le cœur, qu’on en parle parce que j’en peux plus là ! »
« ok, viens assied toi… on va parler »
Je m’approche de lui et m’assied sur le canapé.
Chacun à une extrémité, assis en tailleur, face à face…
Il me défit du regard une dernière fois et commence « alors ? est ce que tu me l’aurais dit un jour ou l’autre que tu te droguais ? »
« non »
La réponse était sorti naturellement…
« non ? » reprend-il en écho.
« oui, non je ne te l’aurais pas dit… j’en ai marre de me torturer l’esprit, j’ai pas envie de chercher la réponse adéquate pour que tu restes calme, alors je te dis la vérité, non je te l’aurais pas dit.
Parce que déjà je croyais que je ne te verrai plus jamais…
De deux je me voyais mal te dire : oh faite Bill je suis une droguée … tu veux bien me passer le pain ?
Franchement, c’est pas très facile à aborder comme sujet, et je n’en voyais pas trop l’intérêt »
Mes phrases s’enchaînent sans temps mort et quand je finis enfin, je relève ma tête…
Son regard est grave et à son tour il commence « mwé »
Il laisse un silence s’installer et prend la télécommande…
Je lui la prend des mains tout de suite « Bill ! tu plaisantes la ? tu crois que je vais me contenter de ton ‘’mwé’’ ? tu rêves ! on bougera pas de cette pièce avant que tu te sois excusés ! excusé de ce que tu m’as dit ET de ce que tu m’as fait ! c’est CLAIR ?! »
Il croise encore plus les bras et s’enfonce encore plus dans le canapé…
Un gamin ! j’ai l’impression d’être face à un gamin !
« jmexcuseraispas » bredouille-t-il
« pardon ? »
« je ne m’excuserais pas ! »
« et pourquoi ? »
« parce que c’est toi qui m’a menti ! »
Bien sur, c’est de ma faute ! Toi t’es un ange ! blanc comme neige, rien à te reprocher, évidemment !
Je préfère me taire que de répondre.
« et d’ailleurs qui me dit que tu te drogues plus ? hein ? c’était quand ta dernière dose ? »
« y a quelques temps… ET je te signale que je ne t’ai pas menti ! tu ne m’as jamais demandé si je me droguais ou autre chose du genre ! »
Il se rapproche de moi… et ajoute « OH ! excuse moi de penser que tu étais censé et que tu ne touchais pas à cette merde ! »
« écoute si tu savais téléphoner j’aurais peut-être pas eu besoin de toucher à ça ! »
« ça VA ETRE DE MA FAUTE, Maintenant ?! »
« … »
Nos corps s’étaient inconsciemment rapprocher… il n’y avait plus que quelques centimètre entre nous…
« alors répond, ta dernière dose, QUAND ?! »
« 3 mois… »
« et t’as replongé combien de fois depuis trois moi ? »
« AH AH AH que tu es drôle ! si j’te dis que j’y ai plus touché depuis 3 mois, c’est que j’ai pas replongé ! »
« non, mais faut me comprendre, tu mens tellement ! »
« C’EST PAS VRAI ! arrête de me traiter de menteuse ! et je veux que tu t’excuses ou alors… »
Il ne me laisse pas finir ma phrase et m’embrasse brutalement…
Nos langues s’attirent et se repoussent… et je me laisse aller avec lui…
Non, non, non !



=)
<3